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Photos animaux : nos conseils pour réussir vos images
La photo d’animaux est un sujet passionnant car rien n’est jamais figé mais c’est aussi un univers rigoureux qui nécessite la maîtrise de règles d’or et de techniques de base.
Si vous débutez en photo animalière, voici quelques conseils utiles d’Albert, directeur du magasin de Panajou Bordeaux, afin de faire le bon choix en matière de boîtiers, d’équipement et d’accessoires.
Appareils photo animalière : les modèles à privilégier
Faire des photos d’animaux nécessite d’avoir en main les bons appareils photo. Les boîtiers numériques hybrides font partie des appareils incontournables pour ce style photographique. Faisons un tour d’horizon de leurs atouts et des modèles à privilégier.
Les appareils photo hybrides
Les appareils photo numériques hybrides sont des boîtiers à succès, un succès qui ne se dément pas au fil des années. Et l’univers de l’hybride se prête parfaitement à la photo animalière.
On connaît le premier atout d’un boîtier : la puissance de l’autofocus qui est considéré comme plus performant comparé à celui des boîtiers reflex.
L’autre atout de cette technologie plus récente est la prise de vue en rafale qui facilite la prise de vue d’animaux. Pour cause, un appareil numérique hybride peut réaliser, selon les modèles, jusqu’à 20 images par seconde, voire jusqu’à 30 images par seconde avec des boîtiers Canon, à commencer par le R3, et le boîtier Nikon Z9 pour ne citer qu’eux.
Et même s’il est doté d’une visée électronique, le boîtier hybride reste très pratique puisque non seulement vous réalisez vos réglages en temps réel mais vous en voyez le résultat instantanément, ce qui permet d’améliorer sans cesse vos clichés.
Les qualités des appareils photo numériques hybrides ne s’arrêtent pas là : le déclencheur silencieux est bienvenu pour la photo animalière contrairement au miroir du reflex qui, en se relevant, est bruyant, faisant fuir les ouïes les plus fines.
Là encore, le choix d’un appareil photo numérique hybride se fera selon vos préférences et votre budget.
Les équipes de Panajou peuvent vous conseiller le boîtier adapté, que cela soit un Olympus OM System, un Nikon, un Canon (la gamme EOS étant toute destinée à la pratique de la photos spécial animaux) ou encore un appareil photo de la gamme Sony Alpha.
A ce titre, Albert, directeur du magasin de Panajou Bordeaux et expert en photo animalière, recommande « de choisir, de préférence, un hybride avec le pré-capture, idéalement avec un capteur empilé. Une bonne tropicalisation est également appréciable par temps de pluie. »
Les boîtiers recommandés par Albert, directeur Panajou Bordeaux
"Concrètement, si vous avez un budget confortable, misez sur un boîtier Sony Alpha 1 II qui est une référence en photo animalière, notamment pour son autofocus IA ultra performant, sa rafale atteignant 30 i/s avec pré-capture et une ergonomie pensée pour les longues optiques : un incroyable allié ".
Un autre appareil incontournable à ses yeux est le Nikon Z6 III conçu avec un capteur semi-empilé, une rafale réactive, un autofocus avec détection des oiseaux : "c'est un appareil parfait pour les prises de clichés en basse lumière".
Enfin, le Canon R5 II qui possède un des meilleurs autofocus du marché selon le directeur du magasin Panajou Bordeaux qui précise que "l'appareil permet une détection des sujets très performante, étant équipé d'un viseur de haute qualité tout en détenant aussi les atouts du Sony (pré-capture, rafales...) pour un budget moins onéreux".
Quel équipement choisir pour la photo animalière ?
La photo animalière requiert l’équipement adéquat, notamment pour pouvoir shooter les animaux en toute discrétion et avec précision. « La plupart des animaux étant habitués à l’homme, vous n’aurez pas besoin de tenue de camouflage, sauf contexte particulier », estime Albert.
Il préconise de cheminer léger avec un set-up compact afin de pouvoir approcher au mieux et sans trop attirer l’attention des animaux comme des humains curieux.
Nous allons passer en revue l’équipement à prévoir si vous souhaitez vous lancer dans la photo animalière ou améliorer votre style :
1/ Le sac et l’étui adaptés à l’extérieur
Autrement dit des produits étanches afin de conserver votre équipement en bon état si la météo est capricieuse.
Les marques de sacs et d’étuis sont nombreuses : à vous de trouver l’équipement adéquat qui répond à vos besoins mais le plus important est de choisir des matières solides et résistantes en extérieur.
2/ Les types d’objectifs à privilégier : grand angle, téléobjectifs, objectifs macro
L’objectif grand angle sera idéal pour photographier un ensemble, paysage et animaux, tout en garantissant une grande profondeur de champ, une meilleure perspective, un sentiment d’espace et la netteté des sujets. On le doit à une distance focale courte (35 mm maximum) qui offre un champ de vision plus large. Néanmoins, cet objectif n’est pas à la portée de tous et vous devez avoir une certaine maîtrise afin d’éviter les distorsions.
Plus adéquat pour la photo animalière, surtout si vous débutez, le téléobjectif dont la distance focale est de 85 mm minimum, permettra d’obtenir un gros plan net et de qualité sans avoir besoin ou la possibilité de vous approcher. Par exemple, si vous vous trouvez en plein safari ou bien dans un parc animalier.
Mais le téléobjectif, notamment le super téléobjectif avec sa focale de plus de 300 mm minimum, est surtout utile pour les photographes animaliers arpentant les paysages du monde entier.
Le conseil de Panajou :
Si vous devez faire un choix pour débuter, nous vous conseillons un téléobjectif zoom qui s’avère plus polyvalent et pratique. En effet, à la différence des téléobjectifs fixes, ces focales vous évitent de changer de position ou d’objectif en plein shooting. Seul bémol, les téléobjectifs zoom sont plus lourds que les téléobjectifs à focale fixe.
Quant à l’objectif macro, il vous permettra de sublimer les animaux de taille minuscule et notamment les détails, tout en précisions, invisibles à l’œil humain. Par exemple, les plumes d’un oiseau, le regard d’un insecte… Ces objectifs possèdent en général une qualité optique supérieure tout en nécessitant une faible distance de mise au point. Là encore, le choix en termes d’objectifs est vaste et dépendra de la marque de votre boîtier et des modèles qui s’adaptent à ce dernier.
3/ Un trépied pour une stabilité parfaite au cœur de l’action
Le trépied n’est pas une obligation mais il peut être bien utile selon le contexte de votre prise de vue. Il est souvent compris dans le sac du photographe car il assure une stabilité parfaite, sans risque de tremblements.
Les modèles de trépieds sont variés tant en tailles, en caractéristiques qu’en matériaux : trépieds bas et trépieds hauts, systèmes de réglage et de fixation, poids maximal du boîtier qu’il peut supporter (on l’appelle l’indice de charge maximale), trépieds à trois ou quatre pieds et à plusieurs sections, conçu en aluminium, en plastique, en carbone…
A vous de choisir le modèle et la marque qui répondent le plus à vos besoins et à votre budget.
4/ Pas de trépied sans rotule !
La rotule est un accessoire faisant partie intégrante du trépied puisqu’elle contrôle l’orientation de l’appareil photo.
Il existe différents types de rotules et le choix dépend de vos besoins en matière de photos ; mais aussi en fonction d’autres critères tels que le type de fixation (pince de serrage, plateau), le poids, la facilité d’utilisation ou encore la charge qu’elle peut supporter.
Les rotules de trépieds les plus utilisées en photo animalière sont la rotule pendulaire et la rotule ball.
La rotule pendulaire est une rotule 2D qui rend possible les mouvements verticaux et horizontaux en toute fluidité. C’est la rotule classique en photo animalière, notamment pour shooter un oiseau en plein vol car elle permet de manipuler votre boîtier dans tous les axes à tout moment. Le boîtier est fixé au centre, ce qui garantit un parfait équilibre, et il y a souvent des poignées qui facilitent aussi la manipulation.
La rotule ball (ou rotule à boule) permet de tourner l’appareil facilement dans toutes les directions à tout moment. Seul bémol, elle est dépourvue de poignées. Mais sa légèreté et sa discrétion en font un allié de choix sans compter qu’un contrôle de la friction est souvent inclus, ce qui évite les variations de mouvements en pleine séquence vidéo.
5/ Le piège photographique selon le contexte de votre session photo
Destiné à photographier les animaux sans les déranger ni être aperçu, le piège photographique est bien utile aux photographes animaliers.
Appelé aussi caméra séquentielle, cet accessoire étanche capture des images ou des vidéos grâce à la détection automatique des mouvements. Conçus pour détecter de jour comme de nuit en toute autonomie, de nombreux modèles sont également dotés d’un détecteur de masse de chaleur et d’un système d’éclairage infrarouge.
Les autres accessoires à prévoir !
• Pensez à emporter plusieurs batteries et cartes mémoire dans votre sac afin d’éviter toute déconvenue, surtout si votre reportage est plus long que prévu.
• Si vous souhaitez shooter avec deux objectifs différents, prenez deux boîtiers, l’un pourvu d’un téléobjectif, l’autre d’un grand angle ou d’un objectif macro afin d’alterner rapidement sans avoir à changer de focale.
Appareil reflex d'occasion, un bon compromis
Les appareils photo numériques reflex font partie des boîtiers encore intéressants pour la pratique de la photographie et réaliser des photos d’animaux. En effet, cette technologie d’appareils permet d’obtenir une vision réaliste et impeccable grâce à la visée optique. Point d’écran ici, la visée retranscrit la scène en toute fidélité, notamment pour le rendu de la lumière à l’instant T.
Bon nombre de photographes professionnels comme amateurs continuent de pratiquer la photo avec un reflex en raison de cet atout essentiel. Ils témoignent souvent que les émotions sont plus palpables en croisant le regard des animaux et qu’ils se sentent davantage dans l’action.
Concernant le type de boîtier reflex à privilégier, tout est question de préférence et de budget. Le mieux est de vous rendre en boutique afin de tester les équipements au coeur de notre rayon occasion, les prendre en main et obtenir des conseils personnalisés de la part d’experts en photographie. Mais parmi les marques clés en matière de photo numérique reflex, vous trouverez bien sûr Canon et Nikon.
Photo animalière : faites les bons réglages
A chaque type de photos, ses réglages et parmi eux, il y a le triangle d’exposition qui réunit trois donnés clés, l’ouverture, l’obturation et la sensibilité ISO, les réglages manuels et les subtilités techniques.
Le triangle d'exposition est roi (ouverture, obturation, ISO), quoi qu’il en soit
Le triangle d'exposition est roi (ouverture, obturation, ISO), quoi qu’il en soit Le triangle d’exposition est une notion clé en photographie. Il réunit trois paramètres de base, la vitesse d’obturation, l’ouverture et la sensibilité ISO. Vous devez maîtriser ces trois paramètres afin de trouver le juste équilibre entre lumière et contraste.
La vitesse d’obturation, appelée aussi temps de pose, représente le temps (en seconde ou en fractions de seconde) durant lequel la lumière atteint le capteur ou la pellicule. Plus la vitesse d’obturation est courte, moins la lumière passera. « Pour la photo d’animaux, nous vous recommandons de conserver une vitesse d’obturation élevée en raison du mouvement régulier des animaux mais selon l’espèce que vous prenez, vous adapterez le temps de pose » souligne Albert.
A ce titre, mieux vaut avoir un objectif avec stabilisateur inclus afin d’éviter les « flous de bougé ». Ce dernier peut aussi être volontaire afin de créer un effet artistique et dans ce cas précis, vous pouvez diminuer légèrement la vitesse d’obturation.
On considère néanmoins qu’avez un objectif 600 mm, la vitesse d'obturation doit être au moins réglée sur 1/600 s, hors stabilisateur en marche. Mais généralement, avec un animal en pleine action, la vitesse d’obturation peut être de 1/1000 s voire de 1/4000 s s’il s’agit d’oiseaux.
Il va de soi qu’une grande vitesse d’obturation est inutile pour prendre un animal qui dort ou qui est inactif !
Mais c’est sans compter le réglage de l’ouverture, autre paramètre important. L’ouverture est l’orifice du diaphragme dont le diamètre varie selon la quantité de lumière passant sur la pellicule ou le capteur de votre boîtier.
Exprimée par la lettre « f » et des valeurs chiffrées (les plus courantes étant f/1, f/1.4, f/2.8, f/4, f/5.6, f/8, f/11, f/16 et f/22), l’ouverture a une influence directe sur la profondeur de champ d’une photo.
Pour cause, avec une ouverture de f/1.4, une grande ouverture qui laisse passer une grande quantité de lumière et limite la profondeur de champ, vous aurez un sujet net mais un arrière-plan flou. Alors qu’avec une ouverture à f/22, une petite ouverture laissant passer peu de lumière et offrant une grande profondeur de champ, vous aurez une netteté entière.
Par exemple, si vous voulez shooter un oiseau en plein vol, vous pouve ouvrir à f/8 afin de créer une grande profondeur de champ, un sujet net et un léger arrière-plan flou.
Si vous optez pour un objectif macro, l’ouverture devra être réglée sur f/16 voire sur f/22 afin d'avoir précisément une grande profondeur de champ étant donné que la distance focale de ces objectifs est courte.
Avec un téléobjectif à zoom, vous pouvez garder une ouverture plus grande sans que cela nuise à la qualité générale de votre image, la distance focale étant optimale.
Quant à la sensibilité ISO, nommé aussi montée en ISO, elle représente la quantité de lumière passant sur le capteur ou la pellicule.
La sensibilité du capteur ou de la pellicule à la lumière est matérialisée par l’unité de mesure ISO et des chiffres et c’est à vous de régler la montée en fonction de la luminosité de la scène.
En général, une bonne luminosité ne nécessite qu’un ISO à 100 ou 200 et plus vous montez les ISO, plus la luminosité est moindre. Là encore, il faut trouver le juste équilibre afin d’éviter une surexposition, une sous exposition ou encore de créer du bruit, ces ombres, nuances magenta et grains peu gracieux apparaissant sur vos images.
Idéalement, commencez par mettre la sensibilité ISO sur le mode automatique et vous affinerez au fur et mesure de la pratique.
Les conseils de Panajou :
Exploitez la lumière naturelle ! On la nomme « l'heure dorée » et elle permet de réaliser des clichés lumineux. Saisissez l’instant durant la première heure suivant le lever du soleil et celle précédant le coucher du soleil pour shooter les animaux.
Grâce à un éclairage adapté aux conditions d’extérieur durant ces périodes clés de la journée, vous pourrez optimiser le rendu obtenu, à savoir des tons chauds, des ombres denses et une belle lumière dorée.
Les réglages manuels, essentiels
Parmi les réglages manuels à effectuer selon vos besoins, vous aurez à régler votre autofocus en mode continu afin de garantir une mise au point parfaite au moment de capturer vos sujets. L’autofocus sera encore plus utile si vous faites des prises de vue d’oiseaux, ces derniers étant vifs et plus difficiles à avoir dans le viseur.
Autre réglage manuel à effectuer, le mode rafale qui est un mode incontournable pour réaliser des photos d’animaux.
Le mode priorité à l’ouverture est idéal pour faire de la photo animalière.
Au-delà, c’est un mode tout à fait adapté à la photo de paysage car il est possible de contrôler la profondeur de champ. Il est conseillé de régler votre ouverture à f/2.8, l’ouverture classique et considérée comme optimale car non seulement vous avez un sujet net mais vous obtenez aussi un arrière-plan réussi. Bien entendu, l’appareil peut décider d’augmenter la vitesse et selon le sujet shooté, cela sera salutaire.
Un autre mode peut être, au fil du temps, intéressant en photo animalière, le mode manuel.
En effet, cela vous permet d’avoir la main sur tous les paramètres afin d’éviter les mauvaises compréhensions du boîtier et de laisser libre cours à votre créativité : pourquoi ne pas réaliser une photo artistique avec un bokeh élégant au moment de shooter un oiseau en plein vol par exemple ?
Essentielle, la règle des tiers fait partie des réglages manuels à avoir en tête. Facile à suivre, elle vous permettra d’avoir une composition harmonieuse sur vos photos. Dans l’absolu, vous pourrez capturer les animaux dans leur environnement sans avoir à zoomer sur eux seuls.



Les points techniques à prévoir (capteur, étanchéité, stabilité, AF)
Capteurs, étanchéité, stabilité ou encore autofocus, les réglages techniques sont essentiels pour réussir vos photos animalières.
Capteur : APS-C ou plein format ?
Chacun de ces deux capteurs présente des atouts et des limites pour la photo animalière. La capteur plein format reprend la taille originel des pellicules argentiques, 24x36 mm. Les capteurs APS-C ont une dimension de 15,6 mm par 23,6 mm.
Au-delà, vous devrez prêter attention à la définition du capteur car plein format ne veut pas forcément dire plus grande définition. En effet, un plein format peut avoir une définition de 45 millions de pixels et d’autres, de 24 millions de pixels.
Autre atout clé du plein format, il a une meilleure sensibilité ISO, ce qui permet de réduire le risque de bruit.
On reconnaît aussi au plein format la qualité du bokeh, plus doux que sur un capteur APS-C et une plus grande plage dynamique. Un plein format coûte néanmoins plus cher que ce dernier, il est plus lourd et encombrant et a des capacités de stockage moindres.
Pour la photo animalière, ne pas trop s’approcher ou ne pas faire fuir les animaux est essentiel. En cela, la capteur APS-C est plus avantageux car il permet de réaliser un cadrage égal sans avoir à trop s’approcher du sujet grâce à son coefficient multiplicateur.
Le capteur APS-C peut convenir à une personne qui débute en photo d’animaux car la zone autofocus est plus importante, ce qui facilite la mise au point ; la profondeur de champ est plus grande et la composition est plus facile à réaliser puisque l’animal peut être décentré plus facilement. Ce dernier atout vaut uniquement si vous avez un reflex numérique.
N’hésitez pas à vous rendre en boutique afin d’obtenir des conseils adaptés et de faire des manipulations de boîtiers avant tout achat.
Étanchéité
En plus de prévoir un sac et ou un étui étanche, privilégiez un appareil photo tropicalisé qui sera à même de braver toutes les conditions météorologiques et tous les lieux, été comme hiver.
De nos jours, la plupart des appareils photos modernes ont reçu un traitement, tropicalisation complète, afin de résister en extérieur face à la pluie, aux poussières, à la terre ou encore au sable.
Stabilité
S’il n’est pas prévu, le flou de bougé peut générer une perte de netteté sur vos clichés.
C’est pourquoi il est recommandé d’avoir un boîtier avec stabilisateur intégré, à défaut d’avoir un trépied, surtout si vous utilisez un téléobjectif ou un objectif macro.
Autofocus dédié
Certaines familles d’appareils photo sont pourvues d’un autofocus de suivi des animaux. Cette technologie vous permet de reconnaître les chiens, les oiseaux et les chats et de détecter certains éléments tels que les yeux, le visage ou encore le corps.
Ce type d’autofocus est performant et permet d’obtenir des images d’une grande netteté, même en plein mouvement.
Connaissance et patience, les clés pour réaliser des photos d'animaux
Pour réussir des photos animalières, vous devez apprendre à connaître les habitudes de vos sujets de prédilection, mettre en place les règles d’or et vous armer d’un peu de patience.
Connaître et respecter les habitudes des animaux
Avant de vous lancer dans la photo d’animaux, vous devez être au fait de toutes leurs habitudes : identifier les points de nourriture et ce qu’ils consomment, les points d’eau, les affûts (c’est le cas pour les oiseaux et en particulier, le martin pêcheur), les périodes de migration (pour les oiseaux) ou encore les prédateurs potentiels.
A chaque espèce, ses habitudes et c’est à vous de les déterminer en les observant au fur et à mesure. Pour ce faire, promenez-vous un peu chaque jour afin d’identifier les spots des animaux que vous souhaitez prendre en photo.
Soyez aussi discrets, écoutez les sons et attendez que les animaux viennent à vous.
Albert conseille de porter « une attention particulière aux essences d’arbres ; lorsque les fruits sont mûrs, ceux-ci sont de véritables réservoirs à oiseaux migrateurs. Le lierre, ma plante préférée, est très prisé durant la migration du mois de février ».
Le photographe amateur de photos d’oiseaux aime la période hivernale qui permet de profiter de la présence de certaines espèces telles que les rouge-gorge qui reviennent de Russie ou les passereaux de retour d’Europe du Nord. « L’absence de feuillage facilite aussi les prises de vues ; la tension sur les ressources alimentaires et le froid rendent les oiseaux et petits mammifères plus dociles », précise le passionné d’oiseaux.
La saison du printemps est formidable car elle laisse place à un joli spectacle, entre les parades nuptiales, les envolées fougueuses ou encore les quêtes de territoire. « Restez bien éloignés des nids car les œufs peuvent être abandonnés si les parents considèrent qu’ils ont été débusqués » rappelle Albert.
Les règles d'or pour obtenir de jolies photos d'animaux
1. Evitez de nourrir les animaux car cela peut leur niore et les détourner de leur alimentation originelle
2. Optez pour un boîtier avec pré-capture afin de réussir vos prises de vue en mouvements
3. Privilégiez des sessions tôt le matin ou en début de soirée, une heure avant le coucher du soleil, lors de la lumière dorée afin de bénéficier d'une lumière chaude et d'une éclairage naturel sans avoir à jouer avec les réglages.
4. Shootez à ces moments clés de la journée est essentiel car les animaux sont plus visibles et plus actifs.
5. Prenez le temps de connaître les animaux et leur milieu : en ayant pris le temps de décortiquer les habitudes de vos sujets, vous saurez quelle direction prendre afin de réaliser de jolies images.
6. Familiarisez-vous avec votre matériel avant de partir en expédition : vous pourrez anticiper les gestes à avoir le jour J.
La patience, un atout clé en photo animalière !
C’est sans doute une évidence mais il est vrai que la photo animalière requiert de la patience, selon le type de pratique et le sujet.
Néanmoins, si vous vous déplacez au sein de parcs, de jardins ou de zoos, il sera facile de shooter des animaux. Albert de conclure que « dans les parcs, la densité en oiseaux est extrême, on n’a donc pas besoin d’attendre si on sait où aller. Ce qui n’empêche que la facteur patience est toujours appréciable ! »
La photo d’animaux est un univers fascinant et passionnant pour qui aime capturer des moments de vie.
Certes, il y a un bagage technique à acquérir mais avec de la pratique, du temps et le bon équipement, nul doute que la photo animalière sera vite votre dada !
Merci à Albert pour ses conseils précieux et sa passion contagieuse !
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