Rafaelle Lorgeril est une photographe, directrice artistique et set designer, qui a su créer un univers onirique et poétique nous berçant entre le rêve et la réalité. Son travail met à l’honneur la lumière et les émotions, palpables.

La photographie, un moyen d’expression

Après avoir débuté des études de design graphique à Bordeaux, Rafaelle a évolué dans l’univers de la photographie entre Bordeaux et Paris ; un moyen d’expression idéal pour celle qui est devenue photographe de métier mais aussi directrice artistique et set designer.

Nikon Creator, elle a déjà exposé à Paris, Londres, Milan ou encore New-York. Son travail est à la fois intimiste et personnel et alterne rêve et réalité ; Rafaelle précise d’ailleurs qu’elle « cherche à capter ce qui est invisible, à retranscrire une émotion plus qu’un fait ».

Au-delà, la photographe collabore avec des artistes, notamment sur la mise en place de leur univers artistique, de la réalisation de leur clip ou de leur illustration de couverture.
Et elle a même réalisé un court-métrage intitulé Solstice d’hiver visible sur sa page Youtube. Une œuvre qui a été en compétition dans le cadre du Nikon Film Festival.

La photographie, « à la manière d’un journal intime visuel »

« La photographie s’est imposée comme une nécessité, un besoin de dire autrement à la manière d’un journal intime visuel », confie Rafaelle.
L’artiste s’inspire du cinéma, de la peinture, de la poésie et aime surtout jouer avec les textures, les flous et la lumière. Le visible et le ressenti en somme, ce que Rafaelle aime par-dessus tout elle qui « cherche à créer des images racontant une histoire sans l’imposer ».

« La Passagère », le projet marquant

Ce projet a donné naissance à une exposition, sa première en solo, intitulée « Entre chien et loup », qui s’est tenue à Paris en novembre 2023. Le projet « La Passagère » est un travail de longue haleine pour lequel Rafaelle a tout réalisé elle-même, notamment chaque élément visuel pensé en fonction du message qu’elle souhaitait transmettre.

Et ce projet illustre bien le goût de la photographe pour la dualité entre rêve et réalité puisque « La Passagère » se vit comme un voyage où le temps est suspendu entre ces deux mondes.

Un arbre précieux qui s’en est allé

Rafaelle évoque une anecdote très émouvante au sujet d’un arbre qui a beaucoup compté pour elle.
L'artiste lui a dédié un projet intitulé « Aucun signal » et en parler lui procure toujours une émotion particulière. L’arbre était situé à côté de la maison de campagne de ses parents, en Corrèze. Cet arbre est devenu son arbre au fil du temps mais bien plus encore : il est devenu le gardien de la nature environnante et un lieu apaisant pour Rafaelle.

Au-delà, cet arbre protecteur et son environnement stimulaient son inspiration et son envie de création. Un jour, elle a lancé une série d’autoportraits où la réalité dépasse la fiction. Au total, Rafaelle a réalisé quatre autoportraits autour de l’arbre, au fil des saisons, sur deux ans, en se servant de la même échelle et du même cadrage.

Ce qui devait être une étude de la lumière et de l’impact des saisons est devenu un triste récit ; pour cause, l’arbre a été coupé par un agriculteur, laissant un vide béant au cœur de ce paysage si paisible. Rafaelle a en fait un ultime cliché riche de sens : quatre saisons et c’est la fin.

« N’ayez pas peur de montrer votre personnalité et votre sensibilité »

Rafaelle conseille de suivre son instinct et ses envies pour créer, que vous débutiez ou que vous souhaitiez vous perfectionner : « N’ayez pas peur de montrer votre personnalité et votre sensibilité ».

Se lancer est la meilleure des choses et c’est le conseil le plus important à ses yeux car, comme la photographe le dit si bien, « la photo parfaite n’existe pas et nous n’aurons jamais les compétences rêvées et l’idée parfaite en une journée. »

La photographie est un travail de longue haleine où la pratique, la passion et la patience sont reines.

« Je ne peins pas d’après nature - je me sers à sa corne d’abondance. Je ne peins pas ce que je vois - mais ce que j’ai vu », Edvard Munch

Rafaelle roule en Nikon

Dans son sac GL x Nikon, Rafaelle range son Nikon Z8 après avoir manié le Nikon Z6II.
Côté objectifs, Rafaelle réunit le Nikkor S 14-24 mm f/2.8 et le Nikkor 24-70 mm f/4.
En terme d’accessoires lumière, elle utilise de temps en temps son flash Godox V1 ou un panneau LED Neewer pour une lumière fixe.
Et pour ses projets vidéo, elle utilise le DJI RS3 Mini.

A la rencontre de Panajou lors d’un podcast

C’est à l’occasion d’un podcast animé par Deftom, également Ambassadeur Team Panajou, que Rafaelle a fait la connaissance de Panajou et de son univers alors qu’elle était encore une jeune photographe. « Cela a été une jolie consécration pour moi, il y a 10 ans déjà, toute rêveuse devant les appareils photos de la boutique. »

« Voyager davantage pour créer mes histoires »

« Je n’ai pas de photo de rêve en tête mais j’aimerais beaucoup pouvoir voyager davantage pour créer mes histoires dans des lieux uniques. »

Le mot de la fin est à Rafaelle

« Inspirez-vous de toutes les formes d’art, le monde regorge de belles choses ; dans les livres, sur des toiles ou tout simplement dans un champ. »

Dans le sac de Rafaelle

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