Guillaume Lemaire, alias Eyes of Belga, est un photographe professionnel spécialisé dans le portrait et le mariage. Véritable autodidacte qui a grandi sur une île italienne et qui vit désormais à Strasbourg, il a fait de sa passion un métier où se mêlent en symbiose la créativité et l’humanité…
Portrait d’un photographe passionné comme au premier jour...

La photo, un hasard révélateur

C’est en 2019 que Guillaume découvre la photographie grâce à un vieux Nikon.
Autodidacte, il apprend et devient par la suite créateur de contenu. « Mon objectif est de prouver qu’on peut partir de rien et construire une vie qui nous ressemble grâce à la persévérance », précise le photographe qui vit de sa passion.

Une passion qui fut une vraie révélation au point de se spécialiser dans la photo de portrait, capturé partout dans le monde, et de mariage au travers de prestations personnalisées.
Formateur, Guillaume partage ses connaissances et conseille toute personne qui désire trouver sa voie.

La photo de portrait, une histoire tout en émotions

« Dès ma première séance portrait, j’ai su que c’était ce que je voulais faire : raconter des histoires humaines à travers un regard, une lumière, une ambiance », confie Guillaume pour qui la photographie est le seul moyen d’expression lui permettant de vraiment se sentir vivant.
Et la photo de portrait s’est imposé naturellement de par la connexion humaine qu’elle crée : le photographe fait découvrir l’univers de ses sujets derrière chaque visage. Dans un style cinématographique, il fige des instants bruts, en lumière naturelle en faisant ressortir la sincérité et surtout l’émotion.

Une série de portraits sur l’île d’Elbe, son projet phare

Décor sauvage, lumière naturelle changeante, ambiance hors du temps et connexion parfaite avec le modèle, la série de portraits réalisée sur la sublime île d’Elbe reste taillée dans le marbre.
Et Guillaume précise que ce projet l’a marqué car il lui a permis de
mettre en valeur l’émotion dans un lieu chargé d’histoire.
Couplée à une narration visuelle, des jeux de lumière et des cadrages inédits, cette création photo fut une grande première.
« C’est une série qui me ressemble en tous points, autant dans l’intention que dans l’exécution : brute, sincère, à dimension cinématographique et profondément humaine », conclut-il.

Une femme, les larmes aux yeux, après une séance photo

Parmi les anecdotes de photo de portraits réalisés à travers le monde, Guillaume se souvient d’une séance photo au Portugal.
Son modèle était une femme réservée qui n’avait jamais posé face à un objectif. Les débuts ont été difficiles car elle était mal à l’aise mais au fur et à mesure, elle s’est détendue et a même ri.

A l’issue de la séance, elle avait les larmes aux yeux, des larmes de joie et d’émotion et la jeune femme lui a dit : « Merci, tu viens de me faire voir une version de moi que je n’avais jamais remarquée ».
Ce jour-là, Guillaume a compris que son métier de photographe dépassait l’aspect technique et esthétique : « je me suis senti utile humainement. Et c’est exactement ce qui me fait continuer, chaque jour ».

« Apprenez à lire la lumière avant de penser au matériel »

Voici le conseil clé de Guillaume pour celles et ceux qui souhaitent se perfectionner en photo. Pour cause, réaliser une belle photo, c’est avant tout créer une ambiance, une connexion et une intention avant de trouver le boîtier. Il recommande d'« analyser ce qui vous touche dans les portraits des autres, de tester différents objectifs, de jouer avec les ombres, et surtout… d’oser sortir du cadre ».

Pour les photographes qui débutent, Guillaume recommande d’investir dans un boîtier d’entrée de gamme et de profiter d’une lumière naturelle bien placée pour faire de jolies photos. La lumière idéale est celle de fin de journée, la lumière dorée mais encore plus la lumière bleue : sortez appareil en main, shootez et pratiquez souvent car de sa propre expérience, le photographe de portrait l’affirme : « c’est en pratiquant souvent, avec passion et sincérité, qu’on développe sa patte. Et faire des erreurs fait partie du processus ».

« La lumière ne se voit pas, elle se ressent. »

Guillaume est team Nikon depuis ses débuts

Guillaume a pensé son sac photo de façon à ce qu’il reste polyvalent et léger. Un sac constitué de matériel Nikon, la marque de ses débuts.
Son boîtier Nikon Z6III est habillé de focales fixes comme le Nikkor Z 35 mm f/1.8, le Nikkor Z 50 mm f/1.8 et le Nikkor Z 85 mm f/1.8. Des optiques idéales pour la réalisation de portraits car elles permettent d’allier profondeur de champ, lumière et proximité avec le sujet.
Il apprécie par ailleurs la focale fixe Nikkor Z 105 mm f/2.8 pour la réalisation de portraits plus intimistes ou plus compressés et le Nikkor Z 20 mm f/1.8 quand il réalise des images plus larges lors de ses voyages.
Et les accessoires de Guillaume sont tout aussi légers et polyvalents, sans compter leur discrétion :

  • Filtre polarisant,
  • filtre Black Pro Mist,
  • drone DJI Mini 4 pro.

La Team Panajou, l’humain au cœur de la passion

« Panajou, ce n’est pas juste un magasin photo, c’est une communauté de passionnés, une équipe d’experts où l’humain prime. On reçoit des conseils personnalisés, on a des échanges sincères et l’ambiance est toujours bienveillante. L’équipe partage la même passion que nous, elle connait le terrain et prend le temps de comprendre chaque besoin.J’aime cette relation de confiance dans laquelle on peut aussi bien parler technique que créativité. Elle est précieuse, surtout avec un métier comme le mien où le matériel est un outil au service de l’émotion. C’est donc une véritable chance de pouvoir collaborer avec une équipe aussi passionnée et investie. »

Le Japon et l’Islande, deux reportages de rêve

Guillaume aimerait aller au Japon afin de réaliser des portraits dans des environnements traditionnels ou urbains : au cœur de temples, de forêts de bambous ou sous des néons modernes. L’idée serait de mettre en avant la dualité entre le calme naturel et l’effervescence visuelle. Au-delà, le photographe aime surtout la retenue, l’esthétisme et la sensibilité de ce pays d’Asie.

Et une autre destination le porte, l’Islande. « Mon rêve serait d’y réaliser des portraits dans ou autour des glaciers, en jouant avec la lumière bleue, la glace et le vent au cœur de paysages bruts et extrêmes », explique Guillaume. L’Islande est la destination idéale pour sortir de sa zone de confort et créer des images spectaculaires, riches en émotions, bien sûr et il précise que « cette série serait une ode à la beauté du monde, à la solitude habitée et à l’humain face aux éléments de la nature ».

Le mot de la fin est à Guillaume…

« La photographie, c’est avant tout une histoire de ressentis, d’émotions captées dans un instant.

Ce mantra me rappelle que ce qui fait une belle photo, ce n’est pas seulement la technique mais aussi l’intensité invisible que l’on transmet à travers l’image. »

Dans le sac de Guillaume

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