Parisien d’origine, Alex Voyer pratique la photographie sous-marine depuis une quinzaine d’années. Une passion qui est née d’une autre passion, la plongée libre. Il nous raconte son parcours aux côtés de sa compagne et ses projets à venir. Un esprit libre et créatif qui nous livre des clichés à couper le souffle.

De la plongée à la photo sous-marine, que des océans

Alex Voyer a commencé la photo sous-marine dans le prolongement de la pratique de la plongée en apnée il y a une quinzaine d’années.
Au départ, il souhaitait témoigner des rencontres aquatiques qu’il faisait, notamment celles avec de gros animaux, sa passion.

Sa compagne, Marianne Aventurier, danseuse étoile de mer, et lui vivent sur un bateau depuis 8 ans, le Diatomée, afin d’explorer l’eau au quotidien, dans le monder entier, et de partager leurs expériences et découvertes.
Une aventure plutôt extraordinaire qui s’achève mais de nouveaux projets qui débutent sur la terre ferme, en France dès 2026.

Crédit photo : Dom Daher

La photographie sous-marine, une évidence

« Le style photographique s’est imposé de lui-même puisque j’évolue sous l'eau en apnée dans un espace en 3 dimensions depuis des années », explique Alex qui se sert d’un grand angle afin de restituer la réalité dans sa plus fidèle représentation.

Et parmi ses sujets récurrents, il y a sa compagne Marianne qui apparaît sur bon nombre de clichés sous-marins « afin de montrer que l'Homme a aussi sa place dans la nature s’il prend le temps de l’observer et la respecter », confie le photographe spécialisé en plongée libre.

Un shooting de nageuses artistiques en pleine mer

Parmi les nombreux et impressionnants shootings que Alex a réalisés, un l’a marqué, celui de nageuses artistiques venues se produire en pleine mer, des sportives parmi les meilleures Françaises de cette displicine rigoureuse. Alex aime beaucoup faire sortir les sports cantonnés au chlore hors des piscines. Et le résultat est, en effet, bluffant...
Il se souvient aussi d’un shooting exceptionnel, celui de plongeurs de haut vol qui sautent de falaises, réalisé à l’occasion de l’événement Redbull Cliffdiving. « On prend soudain conscience de toute l’ampleur de la displicline », précise le photographe sous-marin.

Un bébé cachalot plutôt joueur

Il n’est pas évident de ne citer qu’une anecocte émouvante tant les rencontres sous l’eau sont riches et extraordinaires. Mais Alex se souvient d’un bébé cachalot venu jouer avec le couple durant plus d’une heure en plein coeur de l’océan Indien. Il s’amusait à vouloir attraper les palmes de Marianne.
Un moment chargé en émotions. Néanmoins, ils ont préféré sortir de l’eau malgré la douceur de l’instant, se sentant petits face à cette beauté animale.

« Seuls les poissons morts nagent dans le sens du courant »

« Passer du temps dans l’eau et aimer ça ! »

Le conseil d’Alex pour les personnes qui débutent en photo sous-marine est simple : « passer du temps dans l’eau et aimer ça ! ». Le reste, c’est un terrain de jeu infini dans lequel chaque élément est très photogénique, que cela soit les animaux, les textures, les paysages marins, les bulles ou encore la lumière...
Sans oublier que les marques ont développé leurs produits, rendant la photographie sous-marine accessible avec des boitiers numériques étanches, des caméras embarquées ou encore des pochettes échanches pour smartphones.

Alex livre une règle d’or à respecter dans ce métier passionnant : « toujours être à deux dans l’eau en même temps car bien que très beaux, les fonds marins sont potentiellement dangeureux. Prendre le temps de les appréhender et rester en duo seront salvateurs. »

Alex plonge avec Canon

Alex utilise son boitier Canon R5 équipé d’un objectif 16-35 f/2.8, le tout protégé par un caisson Aquatica. Le photographe est fidèle à la marque depuis l’achat de son premier appareil, le Canon 5D2.
Les boîtiers sont très résistants, il s’est bien habitué aux menus de navigation et le parc d’objectifs Canon s’est étoffé. Tout sa collection de focales.

Il complète parfois sa palette créative avec un Leica Q3 28 mm qui offre une qualité d’images fantastique. Et il se sert aussi d’un petit Nikonos équipé de films 35 mm qu’il fait développer à son retour à terre.
Anecdote originale et utile, le photographe sous-marin n’utilise que des glacières souples afin d’absorber les coups en transportant les caissons sur le bateau.

« Historiquement, je me suis toujours fourni chez Cirque »

Alex est client Panajou Paris Cirque depuis toujours.
Comme il le révèle, à Paris, « c’est entre les places de la République et de la Bastille que toutes les boutiques se concentrent. Et historiquement, je me suis toujours fourni chez Cirque qui offre un vaste choix de matériel neuf ou d’occasion ainsi que d'excellents conseils ».

Alex rêve d’un retour dans les eaux françaises

Après 8 années passées en mer, Alex n’a qu’une seule aspiration, un rêve, revenir en France et faire découvrir la richesse et la diversité de ce pays via ses lacs, ses fleuves et ses rivages.
Un aboutissement pour le photographe et sa compagne afin de prouver que les richesses nous entourent, à l’autre bout du monde comme tout près de chez soi...

Le mot de la fin est à Alex...

« Ne pas oublier l’impact indirect que nous, photographes, pouvons avoir en publiant de belles images d’animaux et de nature. Cela donne évidemment envie à beaucoup de vivre ce même genre d’expérience, et je souhaite à tout le monde de croiser le regard d’une baleine. Mais, il est essentiel de le faire dans le plus grand des respects, de prendre le temps, en s’accordant avec la nature et ses rythmes. Certains animaux sont devenus des produits de consommation de masse ; nous nous devons de tenter de faire au mieux afin de faire en sorte que notre passion ne se pratique pas au détriment de leur bien-être et de leur existence... »

Dans le sac d'Alex :

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